L’hystérosalpingographie
L’hystérosalpingographie étudie la cavité utérine et les trompes qui ne sont pas visibles sur des radiographies standards.
Cet examen est très utile dans les bilans de stérilité, de saignements génitaux, de douleurs, d’avortements tardifs…
Elle recherche des anomalies telles qu’une tumeur, un rétrécissement des voies génitales ou une obstruction des trompes.
[2] Qu'est-ce que c'est ?
Cet examen utilise les rayons x et un produit de contraste à base d’iode.
Son principe consiste à opacifier et visualiser la cavité de l’utérus
et des trompes. Le produit de contraste est injecté dans l’utérus à
travers le col grâce à une sonde. Il diffuse et tapisse les parois de
l’utérus puis des trompes qui seront visibles sur les clichés grâce aux
propriétés radio opaque de l’iode.
Dans la salle d’examen, on trouve :
L’appareil qui se compose d’une table basculante au-dessus de
laquelle un bras articulé muni d’un tube à rayons x se déplace.
Le pupitre de commande derrière lequel se trouve le personnel médical
est séparé du reste de la pièce par une vitre plombée protectrice.
[3] Comment se déroule l'examen ?
C’est un médecin spécialiste en radiologie qui pratique cet examen.
Après avoir signalé votre arrivée à l’accueil, on vous fera patienter quelques minutes en salle d’attente.
Avant l’examen, vous passerez au vestiaire pour vous dévêtir (on vous indiquera les vêtements qu’il faut ôter).
N’oubliez pas d’aller aux toilettes pour plus de confort.
Pendant l’examen, vous êtes allongé sur le dos ou en position gynécologique.
L’examen se déroule dans des conditions stériles. Le radiologue
commence par mettre le spéculum puis introduit la sonde dans la cavité
utérine. Le produit de contraste est injecté lentement. Plusieurs
clichés sont alors réalisés dans différentes positions afin de suivre sa
progression dans l’utérus puis dans les trompes. A ce moment-là, ne
bougez pas et bloquez votre respiration. La sonde est enlevée après
l’examen.
L’examen dure environ 30 minutes.
En cas de problème lors de l’examen, n’hésitez pas à le signaler au personnel médical.
Après l’examen, utilisez une protection féminine, un écoulement du produit pouvant se produire durant un ou deux jours.
Les résultats : le radiologue vous donnera un premier commentaire.
Il vous donnera son compte rendu que vous ramènerez chez votre
gynécologue dans les plus brefs délais. Ce dernier vous expliquera les
résultats et vous donnera la conduite à tenir.
[4] Est-ce douloureux ?
L’introduction de la sonde est le moment le plus douloureux mais il ne dure que quelques instants.
L’injection du produit de contraste peut être responsable de douleurs
identiques à celles des règles. Elles sont passagères et des antalgiques
contre la douleur seront prescrits si besoin.
[5] Comment se préparer ?
Cet examen se réalise dans la première partie du cycle menstruel (dans
les 10 jours après le début des règles après le fin de celles-ci))
Il ne devra pas être réalisé en cas de grossesse.
Aucune préparation n’est nécessaire.
Pas besoin d’être à jeun : vous pouvez manger, boire et prendre votre traitement habituel.
Si vous êtes allergique, des comprimés à prendre la veille et le jour de l’examen pourront vous être prescrits.
Apportez :
La lettre de votre médecin et vos ordonnances.
Vos anciennes radiographies si vous en avez, qui permettront une comparaison.
Signalez :
Si vous êtes allergiques.
[6] Quels sont les risques ?
L’introduction de la sonde peut irriter la muqueuse utérine ce qui est
sans gravité. Une infection est possible mais elle reste exceptionnelle
et sera prévenue par une désinfection soigneuse du col.
Le
produit de contraste peut être responsable d’une réaction allergique
dans de rares cas. Si vous présentez un terrain propice, des comprimés
donnés la veille et le jour même la limiteront.
Des rayons x : ils sont sans danger du fait des très faibles doses utilisées.
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